Définition du psychotraumatisme :
« La confrontation à une situation violente, la peur pour sa propre vie, une menace pour son intégrité ou celle d’un proche, peuvent provoquer un traumatisme psychique, un psychotraumatisme. Autrement dit une perturbation aiguë ou durable, plus ou moins intense, de l’équilibre psychique ».
En psychologie, un traumatisme est le plus souvent un drame, un choc, un épisode de votre vie que vous, ou votre entourage, subissez et que votre appareil psychique ne peut assimiler. L’évènement est inattendu, violent, contraire à l’ordre naturel de la vie ou simplement, vous n’êtes pas préparé à subir cela.
Mais un traumatisme n’est pas forcément un drame. Cela peut être un évènement a priori anodin pour d’autres personnes mais pour vous, dans un moment où vos ressources sont carencées ou épuisées, votre appareil psychique le vit comme un drame.
Un état traumatique peut également faire suite à une succession d’épreuves de moindre ampleur ou de stress, y compris des stress dit « positifs » (un mariage, une naissance, un départ à la retraite). L’accumulation de moments d’adaptation peut conduire à un psychotraumatisme. L’appareil psychique n’est pas fait pour se sur-adapter en permanence.
Pour résumer, un traumatisme est un épisode de votre vie ou une succession de moments que vous avez des difficultés à intégrer et face auxquels votre mental ne peut déclencher le processus de fuite, premier mécanisme de survie.
A votre insu, il peut alors se déclencher un autre mécanisme de survie très efficace : le processus de dissociation.
Pour survivre face à un évènement qui vient vous percuter dans l’ordre naturel de votre vie, la dissociation est un mécanisme psychique, non conscient, ayant pour but de vous protéger. La dissociation vous évite de ressentir une souffrance si grande qu’elle pourrait risquer, par exemple, une décompensation de votre appareil psychique.
Utile pour survivre face à un choc ou une souffrance intense, la dissociation n’a pas pour vocation de perdurer dans le temps. En effet, la personne dissociée est privée d’une partie de ses ressentis, c’est le but. A terme, la personne dissociée peut avoir le sentiment d’être présente à sa vie sans être réellement présente. Elle peut se sentir coupée de ses émotions ou de son corps. Elle peut avoir le sentiment de vivre sa vie comme un spectateur. Elle peut avoir besoin de compensations pour se sentir vivante : addictions diverses, conduites à risque.
Les personnes que je reçois dans cet état de dissociation se sentent « bloquées ». Elles ont souvent essayé beaucoup de choses par elles-mêmes, parfois consulté de nombreux praticiens, effectué une psychothérapie, mais le blocage est toujours présent.
Pourtant le choc est souvent éloigné, l’épreuve est terminée, la personne est désormais en sécurité. Mais le mécanisme de dissociation continue à agir dans le temps et en intensité. C’est comme si le cerveau restait en « alerte incendie » alors que le feu est éteint depuis longtemps.
Parfois cela fait des années que le choc est passé mais la dissociation perdure.
Etre dissocié, c’est comme si une partie de vous s’était figée dans le passé tandis que vous continuez d’avancer dans votre vie. Les journées passent, les semaines, les mois, les années, mais cette partie de vous est comme gelée et inaccessible. Le mécanisme de dissociation qui vous a permis de survivre, a fini par vous bloquer dans votre vie quotidienne.
En cas de vécu traumatique, les séances de psychologie ne suffisent pas. Parler est indispensable mais pas suffisant. Pour libérer ces mécanismes non conscients, il est important de consulter un spécialiste du subconscient : un professionnel de santé formé sérieusement à l’hypnose.
En effet, pour atteindre des facteurs de changements profonds et durables, les recherches en neurosciences montrent qu’il faut solliciter un certain type d’ondes cérébrales, les ondes thêta, uniquement accessibles en état d’hypnose.
Dissocier et réassocier sont au cœur de la pratique de l’hypnose.
Utiliser l’hypnose vous permet de retrouver vos capacités d’initiative après un traumatisme.
J’attire votre attention : je pratique l’hypnose sous réserve
d’avoir effectué, au moins, une séance de psychologie préalable.
Pour une prise en charge complète de la libération du trauma, je travaille également en partenariat avec Xavier Marchand, somatopathe, praticien manuel Poyet, lien Mécanique Ostéopathique – REZÉ.
